31 janvier 2010

Le train de 5h50 - Gabrielle Ciam




L'endos du bouquin

Le TGV du petit matin a des allures d'alcôve où les voyageurs prolongent leur nuit. Cet homme en face d'elle, elle ne le connaît pas, mais leurs regards, précis et faussement indifférents, signalent qu'une secrète parade amoureuse a commencé entre eux. Il est troublé, incertain. Elle n'a pas peur, ni honte. Elle aime deviner le corps des hommes, rêver, agir le moment venu. Où ce jeu mènera-t-il ? Elle l'ignore, mais ce matin-là elle ose un geste qu'il attend. Elle se déchausse, risque sa jambe entre les siennes... L'aventure se poursuivra le lendemain, l'aventure éternelle des commencements amoureux et du désir, toujours mystérieuse, brutale, timide, indécente, qu'aucune prudence ni raison ne saurait freiner

Mon appréciation (2/10)


D'un ennui mortel. Un texte tout simple qui fait ressortir la charge érotiques de gestes plus ou mons annondins, de contacts futiles, de silences entendus. Le bouquin a au moins l'avantage d'être très court.

Référence

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